1. |
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Avec rien dans les poches, t’essaies de t’en sortir.
Tu mènes une vie de tout croche, demain ça sera pas pire.
Même si c’est tough, met pas la switch à off.
À l’aube de ta journée, tu te traînes déjà les pieds.
À l’aube de ta journée, t’es déjà découragé.
Tes jeans troués non par la mode par la pauvreté.
Tu traines sur Delorimier, sans papier.
À la fin ta journée, au même bar t’es accoté.
À la fin ta journée la même bière pour te saoulé.
Ton t-shirt déchiré, non par la mode par la pauvreté.
La roue qui tourne toujours et encore pour te faire chier.
Fait attention à toi, de pas devenir, le vieux saoulé d’aucun passé.
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2. |
Jeudi, jour de paie
03:53
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Le jour de paie est arrivé. On peut maintenant dépenser sans penser. Le jour de paie est arrivé. Faudrait pas oublier les comptes à payer.
La consommation a toujours meilleur goût quand c’est dans l’excès, jusqu’à ce que tu t’réveilles le lendemain.
La consommation, la surconsommation, jusqu’à l’aliénation.
De jour de soir, à temps et demi, j’fais toutes les heures pour gagner ma vie. Deux semaines à travailler, suffit que d’deux jours pour tout flauber.
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3. |
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Encore une fois, un samedi soir à prendre un coup, une autre soirée à devenir fou, à picoler dans ce trou.
Et si j’arrêtais de boire, pour me souvenir, arrêter d’penser au pire, avant que ça empire.
J’ai pas envie de sortir dans les bars, juste finir avec toi, juste veiller tard.
Et si j’arrêtais de boire, et veiller avec toi, pour que tu me croies. J’ai pas envie d’rentrer trop saoul, d’prendre le taxi et tout péter chez nous.
Demain j’arrête de boire pour me rappeler. Demain j’arrête de boire pour me rappeler d’toi.
Y faut que j’fasse de quoi, mais ça ira à une autre fois.
Faut que j’arrête d’y penser. Faut que j’arrête d’en parler. J’vais boire un autre coup à ta santé.
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4. |
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5. |
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J’vis dans une ville de fou, j’vis dans un asile de fou. Il faut que je sacre mon camp. Il faut que je sacre mon camp d’icitte.
Entre deux parechocs j’suis prisonnier, à cette déchéance j’suis résigné. Faut que quelqu’un vienne me sauver, avant que j’décide de sauter. Jacques Cartier, tout le temps barré, pont Champlain tout le temps plein, pont Mercier, pas encore rénové.
Faut pas que j’saute à l’eau, faut pas que j’y laisse ma peau.
Oh non, j’ai perdu la raison,
Oh non, qu’est-ce que je dois faire.
Oh non, il ne reste plus qu’à me taire.
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